Séminaire – Antananarivo, 2017

Du 16 au 20 janvier 2017 a eu lieu à l’Université d’Antananarivo, un séminaire doctoral, organisé par Mme Baholisoara Simone Ralalaoherivony, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, pour marquer le lancement du CODFRAMA (collège doctoral francophone de Madagascar). Ce séminaire a regroupé un nombre conséquent de participants :

  • les deux experts délégués par l’AFELSH, M. Jarjoura Hardane (Université Saint-Joseph de Beyrouth) et M. François Lecercle (Sorbonne-Université) ;
  • quatre doyens des cinq universités malgaches : outre Mme Ralalaoherivony (Antananarivo), Mme Razafy Marie Fenotsara (Toamasina), Mme Cynthia Ornella Volanosy Parfait (Antsiranana) et Mme Claire Rasoamalalavao (Finarantsoa), le cinquième étant excusé ;
  • sept directeurs de recherche ;
  • 24 docteurs (MCF ou chargés de cours) ;
  • 36 doctorants, représentant une dizaine de disciplines (anthropologie, littérature malgache, géographie, communication, sciences du langage, littérature comparée, philosophie, achéologie, etc.).

Pendant quatre jours, les 73 participants ont dressé un bilan des études doctorales et des recherches post-doctorales en LSH à Madagascar. Les problèmes rencontrés par les doctorants et par les MCF qui préparent une HDR ont été traités alternativement dans des séances plénières et dans des séances où doctorants et MCF se séparaient en deux groupes, où les difficultés spécifiques des uns et des autres étaient examinées.

Alternant exposés introductifs, questions-réponses et débats, ces séances ont été consacrées notamment au corpus et au traitement des données, au protocole de recherche, aux normes de l’HDR, à la composition d’un dossier de recherche, à l’élaboration d’une note de synthèse pour l’HDR, etc.

Les débats ont été riches et très suivis, les échanges chaleureux, la participation nombreuse et les participants assidus. La satisfaction était générale, ce que confirme un questionnaire d’évaluation, élaboré par les directeurs de recherche et rempli à la fin par les doctorants.

Tout laisse penser qu’une dynamique est engagée, dont on peut espérer qu’elle se maintiendra par une coopération entre les universités, par des discussions entre les responsables, pour harmoniser les pratiques afin de faciliter les échanges à tous les niveaux – entre facultés, entre directeurs de recherches, entre enseignants de tout rang, etc. Une réunion finale, très positive, entre les deux experts et les quatre doyens présents a permis de dégager des projets en ce sens, qui devraient être mis en œuvre dans les semaines et les mois à venir. On peut donc être assuré que ce séminaire n’était que le début d’une série de concertations et d’actions de recherche en commun et souhaiter longue vie au CODFRAMA.